Rome l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, Ă  qui vient ton bras d’immoler mon amant ! Rome qui t’a vu naĂźtre, et que ton cƓur adore ! Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore !. Corneille Le Dico des citations Les nouvelles citations Autres aphorismes : Tout chemin mĂšne Ă  Rome. Tout chemin mĂšne Ă  Rome. Proverbes Français Listento Rome, L'unique Objet De Mon Ressentiment on Spotify. Non IdentifiĂ© · Song · 2007. PhilippeLevillain, le maĂźtre d’Ɠuvre, a souhaitĂ© offrir ici un point de vue complĂ©mentaire Ă  son Dictionnaire historique de la papautĂ©, paru chez Fayard en 1994. Il a donc dĂ©cidĂ© de rĂ©unir un certain nombre de rĂ©dacteurs de notices du dictionnaire pour travailler cette fois sur les diffĂ©rentes manifestations d’hostilitĂ© Ă  l’égard de Rome, de la gifle d’Agnani de 1303 Ă  Vay Tiền Nhanh. Nouveau Quiz 1 Trouver la figure de style avec tous les indices Record en 20,44s par Mounis Nouveau Quiz 2 Trouver l'auteur et l'Ɠuvre correspondant Ă  une citation Record en 20,88s par Mounis Nouveau Quiz 3 Trouver la figure de style Ă  partir d'une brĂšve dĂ©finition Record en 19,87s par Mounis Nouveau Quiz 4 Trouver la figure de style Ă  partir d'exemples Record en 20,80s par Mounis Nouveau Quiz 5 Identifier la figure de style prĂ©sente dans le texte Record en 16,87s par Mounis Suivi d’une lettre de Cesare Battisti. VIVAS Maxime Que se passe-t-il au BrĂ©sil, en Italie, au Parlement europĂ©en, dans la tĂȘte d’un misĂ©rable dĂ©putĂ© du Modem et dans celle de Cesare Battisti ? On va l’apprendre ci-aprĂšs. Le 17 janvier 2009, Cesare Battisti a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© rĂ©fugiĂ© politique par le gouvernement brĂ©silien et son extradition a, de ce fait, Ă©tĂ© refusĂ©e, car la justice italienne ne garantit pas suffisamment les droits des dĂ©tenus. Toutefois, une procĂ©dure judiciaire est toujours en cours et la dĂ©cision dĂ©finitive des autoritĂ©s brĂ©siliennes devrait ĂȘtre arrĂȘtĂ©e dans les semaines Ă  venir. Le JDD International en date du 5 fĂ©vrier 2009 nous renseigne sur les basses manƓuvres du Parlement europĂ©en. Le Parlement europĂ©en a Ă©mis jeudi le souhait de voir le BrĂ©sil extrader l’ancien activiste italien Cesare Battisti vers son pays d’origine, oĂč il a Ă©tĂ© condamnĂ© par contumace pour quatre homicides. La rĂ©solution, pas fiĂ©rote, soutenue par les libĂ©raux-dĂ©mocrates, la droite et les socialistes europĂ©ens, ne demande pas explicitement cette extradition par souci de respecter une procĂ©dure qui fait encore l’objet d’un recours devant la cour suprĂȘme brĂ©silienne. Le Parlement se dit en revanche convaincu que le rĂ©examen de la dĂ©cision concernant l’extradition de M. Battisti tiendra compte du jugement rendu par un Etat membre de l’Union europĂ©enne dans le plein respect des principes de l’Etat de droit au sein de l’Union ». PROPOSITION DE RÉSOLUTION du Parlement europĂ©en sur le cas de Cesare Battisti, dĂ©posĂ©e avec demande d’inscription Ă  l’ordre du jour du dĂ©bat sur des cas de violation des droits de l’homme, de la dĂ©mocratie et de l’État de droit conformĂ©ment Ă  l’article 115 du rĂšglement par des dĂ©putĂ©s italiens au nom du groupe ALDE alliance des dĂ©mocrates et des libĂ©raux pour l’Europe. Le Parlement europĂ©en, 1 Regrette la dĂ©cision du gouvernement brĂ©silien qui ne respecte pas l’arrĂȘt dĂ©finitif prononcĂ© par les magistrats d’un Ă©tat membre de l’UE ; est de l’avis que cette dĂ©cision contrevient Ă  l’image de l’UE, car elle prĂ©tend accepter que la persĂ©cution politique ou la torture se pratique dans un Ă©tat membre de l’UE, 2 Regrette le fait que M Battisti, condamnĂ© pour charge de terrorisme par la justice de l’Italie, Ă©tat membre de l’UE, puisse se voir octroyer le statut de rĂ©fugiĂ© politique dans Ă©tat tiers, et par consĂ©quent Ă©chapper Ă  l’application de la peine pertinente, 3 Demande aux autoritĂ©s brĂ©siliennes de reconsidĂ©rer l’extradition de M. Battisti sur la base des Ă©preuves et de la documentation fournies, 4 Demande Ă  son PrĂ©sident d’envoyer cette rĂ©solution au Conseil, Ă  la Commission, au PrĂ©sident de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rative du BrĂ©sil, au prĂ©sident du CongrĂšs brĂ©silien, ainsi qu’au prĂ©sident de la commission parlementaire du Mercosur. Le Parlement espĂšre donc que le rĂ©examen de la dĂ©cision concernant l’extradition de Cesare Battisti tiendra compte du jugement rendu par un État membre de l’Union europĂ©enne dans le plein respect des principes de l’état de droit au sein de l’Union. Les dĂ©putĂ©s ont observĂ© une minute de silence en hommage aux personnes assassinĂ©es par Cesare Battisti sic. La rĂ©solution a Ă©tĂ© adoptĂ©e par 3 pelĂ©s et un tondu, c’est-Ă -dire par 46 voix. 8 voix se sont prononcĂ©es contre. Le parlement compte 785 dĂ©putĂ©s. Deux dĂ©putĂ©s français ont pris part au vote Jean-Marie Beaupuy Mouvement des dĂ©mocrates, MODEM qui a soutenu la rĂ©solution anti-Battisti et GĂ©rard Onesta, Vert qui a votĂ© contre la rĂ©solution. Battisti a toujours niĂ© les crimes qui lui sont reprochĂ©s, il a Ă©tĂ© jugĂ© par contumace alors qu’il Ă©tait au Mexique, il a Ă©tĂ© chargĂ© au procĂšs par un repenti » qui a ainsi obtenu la clĂ©mence du jury et qui pouvait allĂšgrement charger un camarade hors de portĂ©e de la Justice. Aucun tĂ©moin oculaire n’a tĂ©moignĂ© contre Battisti, etc. Des dizaines d’activistes italiens, dont ceux qui ont fait sauter la gare de Bologne en occasionnant 82 morts sont libres. En conclusion, que dire Ă  notre dĂ©putĂ© français du parti de Bayrou et aux 47 autres qui ont votĂ© pour la vengeance de la clique de Berlusconi contre Cesare ? On pourrait parodier Corneille Que le courroux du Ciel allumĂ© par mes vƓux Fasse pleuvoir sur eux un dĂ©luge de feux ! PuissĂ©-je de mes voeux y voir tomber ce foudre, Voir leurs partis en cendre, et leurs mandats en poudre ». Ce qui permettrait de ne pas tomber dans la trivialitĂ© d’un sobre Va fan culo ! Maxime Vivas LA LETTRE DE CESARE BATTISTI Transmise le 20 fĂ©vrier Ă  son comitĂ© de soutien français par Fred Vargas qui souhaite qu’elle soit diffusĂ©e. Cette lettre de Cesare a Ă©tĂ© lue en sĂ©ance plĂ©niĂšre au SĂ©nat brĂ©silien, par le sĂ©nateur JosĂ© Nery. Elle circule Ă  prĂ©sent Ă  travers tout le BrĂ©sil et l’Italie. Tenez compte que Cesare l’a Ă©crite en portugais, et que ceci en est une traduction. Brasilia, 18 fĂ©vrier 2009-02-20 Pourquoi moi ? MĂȘme si je n’ai jamais cru, comme l’a dit Voltaire, que nous vivons dans un monde oĂč l’on vit ou meurt les armes Ă  la main », l’ironie du destin a fait qu’aujourd’hui, je me trouve condamnĂ© pour quatre homicides. Ma situation est terrible. Je suis effrayĂ©, dĂ©sarmĂ©, devant l’hostilitĂ©, la haine pleine de rancune que manifestent mes adversaires. Je sais que je devrais combattre l’avalanche de mensonges, de faussetĂ©s historiques, mais ce qui me manque pour me lancer dans la lutte, c’est le dĂ©sir de gagner. Gagner quoi ? Mes adversaires, au contraire de moi, semblent avoir quelque chose Ă  dĂ©fendre. Qui sait, leur misĂšre, ou leur richesse ou, peut-ĂȘtre, comme dans le cas de quelques actuels ministres du gouvernement italien, maintenir cachĂ© leur passĂ© en tant qu’activistes de l’extrĂȘme droite fasciste, responsables directement ou indirectement des massacres Ă  la bombe. Je ne sais pas exactement ce qui motive mes adversaires Ă  entrer dans cette lutte, mais, ce n’est certainement pas la soif de justice. De mon cĂŽtĂ©, je ne prĂ©tends pas me faire le dĂ©fenseur de tout ce qui s’est passĂ© pendant les sanglantes annĂ©es 70. Nous sommes en plein XXIe siĂšcle, je n’ai plus de vĂ©ritĂ©s absolues sur la sociĂ©tĂ© idĂ©ale, et je ne suis pas important au point de dĂ©fendre ce qu’il y avait de bon dans les rĂȘves de ces annĂ©es. Je ne peux pas me jeter dans une telle guerre. Je dirais mĂȘme que je ne suis pas non plus intelligent au point de gĂ©nĂ©rer autant d’ennemis ; si j’ai dĂ©rangĂ© tant de personnes importantes, cela fut sans aucun doute le rĂ©sultat de mon inconscience. La vĂ©ritĂ© est que je n’ai rien fait pour Ă©viter tant de problĂšmes, mais reste encore Ă  comprendre comment je fus capable d’arriver Ă  des rĂ©sultats aussi dĂ©sastreux. Reste, de toute maniĂšre, cette question pourquoi tant de haine ? Ce n’est pas pour m’esquiver que je me dĂ©clare inapte et que je laisse la rĂ©ponse Ă  cette question Ă  des personnes plus intelligentes, qui n’ont pas l’habitude de jouer le rĂŽle d’ anges vengeurs ». Cette interminable persĂ©cution et toute cette histoire des annĂ©es 70 en Italie sont une longue agonie, une lamentation honteuse couchĂ©e sur le papier jauni des justiciers. C’est l’expression d’un visage rongĂ© par une maladie nerveuse, comme un pĂ©chĂ© originel qui souille le corps politique italien. Pauvre Italie de Dante, ou celle de Beccaria, de Bobbio et d’Umberto Eco. Pauvre patrie balayĂ©e par le vent de l’orgueil, du cynisme et de la vanitĂ©, qui l’empĂȘche de reconnaĂźtre ses propres erreurs, ses propres pĂ©chĂ©s, ne voulant pas s’abaisser au niveau de ces pays latino-amĂ©ricains en admettant courageusement que, elle aussi, elle a souffert Ă  la mĂȘme Ă©poque d’une guerre civile de basse intensitĂ© lire les dĂ©clarations de l’ex-PrĂ©sident de la RĂ©publique, le sĂ©nateur Francesco Cossiga, et que, pour la combattre, elle a recouru Ă  toutes sortes d’illĂ©galitĂ©s. Outre des dizaines de prisonniers politiques enterrĂ©s vivants dans les prisons italiennes, il y a des centaines d’autres rĂ©fugiĂ©s dans le monde entier. Nous avons ici, au BrĂ©sil, le cas d’un extradable italien qui appartenait Ă  une organisation nazi-fasciste et qui fut impliquĂ© dans l’attentat de Bologne, 82 morts. Étrangement, l’Italie ne fait pas mention de ce cas, n’émet pas de protestations ni ne fait de chantage au peuple brĂ©silien. Pourquoi ? Pourquoi l’Italie n’a-t-elle pas agi de la mĂȘme maniĂšre quand Sarkozy a refusĂ© l’extradition de Marina Petrella en France, dont la situation pĂ©nale dĂ©passe de loin la mienne ? Pourquoi cette obstination fĂ©roce contre moi, alors qu’il n’y eut aucune protestation quand fut refusĂ©e [note par le BrĂ©sil] l’extradition de quatre autres Italiens, Ă©galement condamnĂ©s pour homicide ? Serait-ce que mon activitĂ© d’écrivain et de journaliste puisse constituer un danger pour la manipulation historique de cette Italie gouvernĂ©e par la Mafia ? Je ne sais pas. Ce qui est sĂ»r, c’est que, malgrĂ© tous mes efforts, je ne rĂ©ussis pas Ă  agir devant ces attaques virulentes contre moi. Je ne peux pas m’identifier Ă  l’image de moi qu’ils me renvoient et associer ce reflet dĂ©solant Ă  mon identitĂ© sociale. Ils peuvent continuer Ă  dire que je suis un terroriste », un assassin », etc., de toute façon, je ne rĂ©ussis pas Ă  me penser comme quelqu’un capable d’au moins le centiĂšme de tout ce qu’ils m’attribuent. C’est curieux d’observer la rĂ©action des personnes qui, pour une raison ou une autre, sont en contact avec moi les agents pĂ©nitentiaires, d’autres prisonniers, des visiteurs et mĂȘme mes avocats. Dans les premiĂšres minutes de la conversation, je lis dans leurs expressions un brin » de dĂ©ception, comme s’ils pensaient Alors, c’est celui-lĂ , le dangereux terroriste ? » C’est exactement ce que les gens s’exclament quand je me trouve dans des situations similaires, n’ayant pas rĂ©ussi Ă  Ă©viter le bombardement mĂ©diatique, principalement de la presse marron », qui fait tout pour tenter d’intervenir nĂ©gativement dans les dĂ©cisions judiciaires. Je reste perplexe, surpris et gĂȘnĂ© par tout ce que je provoque et, sans aucun doute, je finis par sembler un peu idiot, avec un air distrait, voire incrĂ©dule, de voir que c’est moi le sujet concernĂ©. Cela parce que je n’ai jamais eu le sentiment, quand il s’est agi de contester les accusations, d’agir pour ma propre dĂ©fense. J’ai toujours l’impression que, en rĂ©tablissant la vĂ©ritĂ© historique, les faits, je ne fais qu’accomplir un devoir civique. J’aimerais crier la vĂ©ritĂ© au peuple italien, mais comment le faire ? Car la foule manipulĂ©e est devenue lyncheuse et rĂ©solue Ă  notre perte. Le fauve qui se cache derriĂšre la masse, derriĂšre un sourire de circonstance, derriĂšre des mots vides, et qui n’attend que l’occasion de se rĂ©vĂ©ler, je le connais bien. DĂ©jĂ  avant qu’ils ne me dĂ©signent, en particulier, je savais qu’à un moment ou un autre, mon heure arriverait. Et j’ai laissĂ© parler. Je me suis laissĂ© traiter d’assassin, de voleur, de dĂ©pravĂ©, et de beaucoup d’autres choses. J’ai laissĂ© faire tout cela par imprudence ou par supĂ©rioritĂ©, ou encore parce que je me sentais invulnĂ©rable Ă  ces insultes, ou par goĂ»t qu’on parle de moi, que ce soit en bien ou en mal. Si je n’ai pas protestĂ© vigoureusement contre de telles obscĂ©nitĂ©s, ce n’est pas seulement parce que, d’une certaine maniĂšre, je reste un optimiste. Inutile d’ĂȘtre conscient que, quand la multitude se rassemble, elle le fait toujours contre quelqu’un, celui-lĂ  mĂȘme qui l’avait mise d’accord, au dĂ©but. Ce quelqu’un est le rejet d’une molĂ©cule de cette multitude qui, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, l’avait idolĂątrĂ© un jour. MĂȘme si dans mes pensĂ©es je me soulĂšve, avec raison, contre les bas instincts de la multitude manipulĂ©e, je n’ai toujours pas perdu l’espoir qu’une lumiĂšre puisse soudain s’allumer au milieu de ces gens, pour les ramener au monde des ĂȘtres pensants et des esprits libres. Mon attitude peut sembler suicidaire, au moins contradictoire, mais elle est partie intĂ©grante de l’idĂ©e que je me fais des raisons qui me lancĂšrent dans l’aventure de l’écriture. Car c’est bien vrai que, avant d’ĂȘtre transformĂ© en monstre, j’ai Ă©tĂ© un Ă©crivain. Enfin, les autoritĂ©s italiennes d’aujourd’hui me poursuivent, comment expliquer cela, comment expliquer cette Italie, la mĂȘme qui me transmit un jour l’amour des mots Ă©crits, ce rĂȘve de libertĂ© et de justice sociale, qui fit de moi un homme, et Ă  prĂ©sent un pestifĂ©rĂ© ? Comment expliquer cette Italie qui a oubliĂ© sa rĂ©cente pauvretĂ©, ses Ă©migrants traitĂ©s comme des chiens qui mouraient dans les mines belges, allemandes et françaises. Qui a oubliĂ© ses fascismes jamais enterrĂ©s, ses tentatives de coup d’état, la Mafia au pouvoir, la stratĂ©gie de la tension, Gladio, les bombes des services secrets sur les places publiques, les tortures des militants communistes, ces mĂȘmes qui, en dĂ©pit de leurs erreurs, ont dĂ©chirĂ© leur vie pour contribuer Ă  faire de l’Italie un pays Ă  la hauteur de l’Europe et qui aujourd’hui, 35 ans aprĂšs, sont traitĂ©s de terroristes, et dont certains pourrissent encore dans les prisons spĂ©ciales ». Ce serait cette Italie, dont le chef du gouvernement fut un excellent membre de la cĂ©lĂšbre Loge P2, et qui aujourd’hui promulgue des lois racistes ? Est-ce l’Italie qui se refuse Ă  laver son linge sale en public ? De toute façon, l’histoire ne se juge pas dans les tribunaux, nos seuls juges ne peuvent ĂȘtre que ceux, encore Ă  venir, combattant pour une sociĂ©tĂ© juste. Car ceux-lĂ  seulement nous jugeront impartialement. La vĂ©ritĂ© fait mal, mais elle Ă©claircit. Notre histoire rĂ©cente nous a montrĂ© l’erreur et la tromperie de l’inquisition, et que des cicatrices jamais oubliĂ©es doivent ĂȘtre rĂ©parĂ©es pour que soient ainsi reconnus les excĂšs commis face Ă  la vĂ©ritĂ© unique imposĂ©e. Il ne sert Ă  rien de cacher la saletĂ© sous le tapis. TĂŽt ou tard la saletĂ© apparaĂźt. Je reconnais avoir fait partie d’une page de l’histoire qui a Ă©tĂ© Ă©crite avec du sang, de la sueur et des larmes ; et j’espĂšre qu’aujourd’hui mes adversaires reconnaissent que jamais les bourreaux ne touchent pas leur dĂ». L’histoire s’est toujours montrĂ©e implacable avec ceux qui essaient de supplanter et cacher leurs erreurs. Nous vivons une Ăšre dĂ©mocratique. Des barriĂšres et des murs ont Ă©tĂ© renversĂ©s, les concepts ont Ă©tĂ© rĂ©visĂ©s. L’heure n’est-elle pas arrivĂ©e pour l’Italie de montrer son cĂŽtĂ© chrĂ©tien ? Car le pardon est un acte de noblesse. Si je suis considĂ©rĂ© comme un ennemi de l’Italie, mĂȘme les ennemis font la trĂȘve et se pardonnent. L’histoire a fait sa part et a donnĂ© Ă  l’Italie une Ăšre de progrĂšs et de dĂ©veloppement. On s’attend Ă  ce que l’importance de ceux qui ont fait de l’Italie, l’Italie de tous, soit reconnue, et que le rĂŽle fondamental qu’ils ont eu pour le rĂ©tablissement de l’État DĂ©mocratique de Droit, bien que non compris, fut essentiel. Italie, Italie, qui tue le rĂȘve de tes fils et ferme les yeux sur ceux qui t’ont dĂ©fendue, il n’est jamais trop tard pour un geste de noblesse, Ă  l’exemple du Vatican qui reconnut ses activitĂ©s pendant l’Inquisition. La chasse aux sorciĂšres est finie. Que justice soit faite, non pas aprĂšs que pĂ©risse le monde, mais justement pour qu’il ne pĂ©risse pas ». La sociĂ©tĂ© souffre davantage de l’emprisonnement d’un innocent que de l’absolution d’un coupable. AmitiĂ©s aux BrĂ©siliens et aux BrĂ©siliennes, Cesare Battisti Trad. DorothĂ©e de Bruchard. Source citation 1 Rome, l'unique objet de mon ressentiment! - Rome, Ă  qui vient ton bras d'immoler mon amant! - Rome qui t'a vu naĂźtre et que ton coeur adore! - Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore!Horace 1640, IV, 5, Camille de Pierre CorneilleRĂ©fĂ©rences de Pierre Corneille - Biographie de Pierre CorneillePlus sur cette citation >> Citation de Pierre Corneille n° 4593 - Ajouter Ă  mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 516 votesRecherche de citations unique ressentiment! / ressentiment! immoler / immoler amant! / amant! naĂźtre / naĂźtre adore! / adore! honore! / unique immoler / unique amant! / unique naĂźtre / unique adore! / unique honore! / ressentiment! amant! / ressentiment! naĂźtre / ressentiment! adore! / ressentiment! honore! / immoler naĂźtre / immoler adore! / immoler honore! / amant! adore! / amant! honore!Votre commentaire sur cette citation Contribuer Cette phrase de Pierre Corneille contient 36 mots. Il s'agit d'une citation longue. 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